L’histoire du Jiu-Jitsu
Le Jiu-Jitsu n’a pas eu de commencement propre comme cela fut le cas dans d’autres arts martiaux. Il est, par conséquent, difficile de retracer les routes qui ont conduit aux bases mêmes de cet art martial. Si ses origines sont incertaines, on peut toutefois affirmer que celui-ci a été développé par les Bushi (membres de la classe guerrière au Japon médiéval) durant l’époque Kamakura (1192-1333). Regroupant un ensemble de techniques de combat, il devait permettre, entre autre, à un Bushi désarmé de se défendre à mains nues face à des adversaires sur les champs de bataille. Au cours de cette même période se développèrent quantité d’écoles de combat (Ryu) avec et sans armes.
C’est durant la période Edo (1603-1868) que les styles se constituèrent réellement, alliant à la fois techniques de saisies, de projections, de strangulations, du luxations, de coups frappés et de différentes combinaisons entre mains nues et armées. Le Jiu-Jitsu n’est alors plus pratiqué de manière empirique mais il est pensé et conceptualisé comme un art martial à part entière. Ainsi, à la fin de l’époque Tokugawa (milieu du XIXe siècle), on comptait plusieurs centaines d’écoles et de styles différents, dont le Ken-Jitsu et le Iaï-Jitsu. La fin du Shogunat et l’avènement de la nouvelle ère Meiji (1868-1912) un tournant dans l’histoire des arts martiaux traditionnels, notamment par la suppression des clans féodaux et l’interdiction du port des deux sabres (Daisho), signe distinctif et privilègié des Samouraï.
La Fédération suisse de Judo et Ju-Jitsu a été fondée en 1937 et l’Union suisse de Budo en 1950; ces deux organismes ont fusionné en 1959 sous l’appellation d’Association suisse de Judo et Ju-Jitsu.
En 1998, L’Association suisse de Judo et Ju-Jitsu est renomée Fédération suisse de Judo et Ju-Jitsu.
Texte provenant du site internet du judo club Bussigny